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J’ai toujours été attiré par le bain de l’oralité. Dès l’enfance, j’aimais la musique des accents, des imitations, des jeux de mots, et toute sorte de narration. La rencontre fortuite, tôt dans ma carrière, avec les innovateurs dans l’utilisation de la Tradition Orale pour enseigner des langues vivantes, m’a permis de trouver mon propre chemin à travers l’oralité partagée.

Toujours attentif au génie et à la maladresse de nos récits personnels, je vous garantis un mélange d’expérience et d’expérimentation dans cette section du blog. Comment racontons-nous nos histoires? Comment captons-nous des histoires que nous proposent les autres? Quel est la part de l’oralité dans toutes ces constructions?

Comme d’habitude, il y aura un mélange de postes en français et en anglais. Parfois dans les deux langues, parce que, pour ma part, il n’était pas toujours qu’une fois, mais souvent deux.

Affrontements sportifs : une guerre sans coups de feu?

Ce nouveau récit de voyage raconte une scène de bagarre entre supporters de football à Greenwich, Londres, qui révèle les tensions territoriales qui émergent même après un match. Le texte explore la nature compétitive du sport, similaire à la guerre selon George Orwell. Une simple bagarre qui en dit long sur notre sentiments d’appartenance à un territoire en ces temps guerriers.

Sporting confrontations : war minus the shooting?

This next travel tale has a sporting flavour. A fight on a station platform at Greenwich between rival football supporters recalls George Orwell’s connection between sport and war. What can this fight tell us about territory, identity and the sense of belonging in these war-driven times?

The art of people-watching

People-watching requires no specific qualifications, just a little time and the curiosity to do something other than scrolling through irrelevant notifications on your phone. This means that, instead of looking down, you look up. What may turn up in our immediate environment has not been chosen by an algorithm. At least, not yet. This next piece in this scrapbook of travel tales is about a people-watching experience et Gatwick Airport.

L’art d’observer les gens – un guide pratique

Savoir observer des gens ne requiert aucune qualification particulière, juste un peu de temps et la curiosité suffisante pour faire autre chose que de faire défiler les nouvelles inutiles sur son téléphone. Cela signifie qu’au lieu de regarder vers le bas, on regarde vers le haut. Ce qui peut se passer dans notre environnement immédiat n’a pas été programmé par un algorithme. Du moins pas encore. Ce nouveau récit de voyage dans mon album de textes glanés en direct fait part d’une expérience d’observation des gens aux Arrivées de Gatwick Airport à Londres.

Slowly Bringing The Map To Life

This could be the start of a scrapbook made of moments in transit. When I return to a place I’ve not been for some time, a narrative gets triggered by an inner voice. Sometimes it is simply a string of words spun out of the sights, sounds, smells, textures hiding unseen around me. I write down these scraps as best I can. Some get reshaped and these can be shared.

La carte s’anime et prend vie

Voici le début d’un album de fragments fabriqués en mouvement. Lorsque je reviens dans un lieu où je ne suis pas allé un certain temps, il y a un récit qui se déclenche, porté par une voix intérieure. Parfois, il s’agit simplement d’un filet de voix qui nomme les images, les sons, les odeurs, les textures émergeant des alentours. Et je note ces fragments du mieux que je peux. Certains sont retravaillés et peuvent être partagés.

L’aventure de la valise qui s’est évanouie

Une fois passés la douane et le contrôle des passeports, je suis en route pour ma destination finale. Sorti de l’ascenseur, je me rends compte que j’ai oublié ma valise à roulettes. Je me retourne pour la récupérer mais les portes de l’ascenseur se sont déjà refermées et l’ascenseur est reparti avec ma valise à roulettes dedans. Je me retrouve sans valise et sans moyen d’élévation, abandonné par une valise emportée par l’ascenseur. Où peut-elle bien être? Où peuvent-ils bien être tous les deux?

The Case of the Disappearing Case

I’m through Customs and Passports and on my way to my final destination. I walk out of the lift and realize I’ve left my suitcase behind. I turn round to get it but the lift doors have already closed and the lift has gone. I freeze as the emptiness sets in. The lift has gone, my bag in it. I’m bagless and liftless. Where has it gone I wonder? Where have they both gone?

Prêtez-moi vos yeux : j’ai besoin de voir de mes propres oreilles

Comment font les professionnels de l’audiodescription pour faire regarder un film sans les yeux? Ils prêtent leurs propres yeux, puis mettent les images en voix afin que d’autres arrivent à voir le film de leurs propres oreilles. Ce deuxième épisode sur l’audiodescription aborde un métier complexe et essentiel – origines historiques, transformation d’un film dans sa version initiale en VAD ou Version Audiodécrite. A la sortie de la lecture, vous comprendrez mieux pourquoi il faut une heure de travail pour audiodécrire une minute de film.

Regarder un film de près

Arrivant un peu au dernier moment pour voir Le Molière Imaginaire, il ne nous restait que des places au premier rang. C’est à dire avec le nez pratiquement contre l’écran pour une expérience visuelle intense qui ouvre la porte sur le monde de l’audiodescription.

Un match de rugby en direct

Est-ce qu’un match de rugby diffusé en direct à la télévision est réel ou inspiré de faits réels ? Quel est le vrai match? Celui du stade sans filtre? Ou celui diffusé en direct à la télévision par une équipe de production ?

Is Shakespeare better in translation?

Today is William Shakespeare’s 460th birthday! How has he survived? How has translation helped? Please leave this field empty Sign up to receive awesome content in your inbox, every month. Check your inbox or spam folder to confirm your subscription.